One Metis Man’s Life Growing Up In Saskatchewan
22 Oct 2019
Festival Les jours sont contés
Texte: Maxime Lessard
Photo: Marie Simoneau
Bruce Sinclair a débuté la soirée de manière flamboyante. Arborant un habit traditionnel qui « sert surtout à attirer le regard des femmes », il a ouvert le bal avec des pas de danse sur une trame sonore traditionnelle!
Il s’est ensuite présenté comme professeur d’un cours sur les cultures autochtones et le public a certainement pu sentir qu’il était sur les bancs de classe! Questionné à plusieurs reprises sur ses connaissances, le public s’est senti interpellé dès le début. Notre professeur, du cours « Indigenous Studies 1-0-whatever« , nous a même faire part des objectifs du cours et nous a demandé de sortir notre plan de cours.
Cette mise en scène mettait la table pour ce qui allait suivre. D’abord une présentation de ses origines diverses, ensuite des anecdotes sur ces ancêtres. Puis, finalement, la pièce maîtresse de la soirée, un extrait sous forme de conte d’une histoire de genèse publié en 1925: « Sacred Stories of the Sweetgrass Cree ».
À ce moment, il y eut une coupure. Absorbé par le spectacle animé, coloré et interactif, j’ai senti mon attention s’envoler lorsque le conteur a pris la décision de faire la lecture d’un texte écrit dans sa jeunesse. Mes yeux ont alors pris la décision de se fermer pour permettre à mon imagination de se laisser porter par les images transmises. Un pur délice.
La soirée s’est terminée par un cours de danse traditionnelle alors que huit personnes du public ont appris à danser à la manière des métisses de la Saskatchewan. Un clou de soirée particulièrement intéressant, qui n’a néanmoins pas permis de clore la soirée avec l’ensemble du public.
Tantôt en mode professeur, tantôt en mode conteur, Bruce Sinclair nous a permis de voyager le temps d’une soirée dans son patelin natal et de comprendre les enjeux de son peuple. Nous avons surtout mieux saisi la réalité de cet homme, marqué par la diversité de ses origines.
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