Marche avec!

20 Oct 2019

Festival Les jours sont contés

Texte: Marine Pouyfaucon
Photo: Sophie Jeukens

Quel bonheur de découvrir Myriam Pellicane conter pour les enfants ! La joie de retrouver la même conteuse que j’aime, son exubérance, son côté impressionnant tout en étant attachante, son sens de la dérision et de la répartie, son brin de folie et son plaisir contagieux à raconter avec les mots et le corps. Le même univers, mais offert sous une autre facette à ce public de petites oreilles. La conteuse avait adouci de touches de vieux rose la noirceur de la tenue dans laquelle on a l’habitude de la voir. Assise en indien sur une petite table à hauteur des enfants, trônant au milieu d’un tapis chamarré avec sur les genoux un ourson confié par le petit Léonard pendant toute la durée du spectacle, Myriam Pellicane nous a d’abord emmené·es dans un conte de randonnée aux allures de GRAND voyage déjanté, tous bien serrés dans le petit char d’une famille d’animaux et d’objets qui ont réussi à effrayer le vilain bandit de la forêt à la moustache de fer hérissée de pics.

Dans une chanson à répondre, on a mimé le bain des cinq oursons qui se lavent dans la rivière. On a joué avec nos mains dans les histoires de Pouci et Pouça, des pouces qui vont cueillir des champignons, et du petit indien Iskiwiwi qui voulait jouer un tour à l’énorme hippopotame Askawawa. Ambiance chaleureuse, échange avec les enfants et grands éclats de rire. Et attention! Myriam Pellicane veillait à ce que les enfants ET LES ADULTES participent. Petits et grands sont ressorti·es ravi·es.

« Cela faisait longtemps que je n’étais pas venue voir un spectacle pour enfants, que je n’avais pas touché à ça…. » a dit ma voisine en remerciant la conteuse, le visage éclairé d’un grand sourire. Ça, c’est la légèreté, c’est être dans l’instant, c’est le plaisir simple de jouer avec les mots, avec les mains, avec les comptines joyeuses qu’on répète et qui nous restent dans la tête…

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