- échauffement corps et voix
- apprentissage de notions corporelles et révision des précédentes
- intégration pratique des notions à une histoire
Cette formation est divisée en trois sujets :
1. Articulations-langage du corps
Notre corps est un ensemble complexe d’articulations diverses, plus ou moins bien coordonnées, au service du sens. Dans cette première étape de la formation, les participants.es sont amené.es à faire le tour de leurs articulations et de leurs possibilités, ce qui se plie, ce qui tourne et qu’est-ce que ça induit comme langage.Nous verrons diverses isolations du corps et les dessins possibles selon le mime Decroux. Exemples : les 9 points, annelés, rotations
2. Les dynamo-rythmes
Le rythme est un langage en soi. En y superposant le dynamisme soit, lourd ou léger, on obtient le dynamo-rythme. On peut agir vite avec légèreté, comme le papillon. Ou lent et lourd comme un ours. Ou encore vite et lourd. Mais entre ces pôles, il y a une gamme infinie de possibilités : élastique, chute, antenne d’escargot…À l’intérieur de ce sujet, nous aborderons aussi les silences, moments de suspension ainsi que la courbe rythmique et donc, dramatique d’un conte.
3. Les types d’espaces
L’espace est une page blanche en trois dimensions. Selon où l’on se positionne, nous évoquons du sens. On distingue 3 types d’espace : l’espace intra-corporel (on peut créer des espaces avec son propre corps) / inter-corporel (rapport avec musicien, chaise, public)/ intercadre (où est-on sur scène). À cela, j’ajoute l’espace mental : où est projetée notre histoire ?Spécifiquement au conte, on peut raconter l’histoire en étant complètement dedans, comme Alberto. On peut la mettre en avant de soi en tout petit dans le creux de la main ou en grand. Ou encore, la laisser apparaître derrière soi, comme Michel Hindenoch. Est-ce propre à un conteur ou à un conte ? Comment est notre relation personnelle à l’espace du ses contes ?
TARIF : 70$